Livre Pascal Anicipation

Mon premier livre

Le livre « Reconquête – Le choix de la conscience » est mon premier roman. Il a été relu par plusieurs personnes et corrigé plusieurs fois. Pour le moment, je cherche toujours un éditeur… Ce n’est pas facile.

Mon premier livre.

J’ai écrit un grand livre d’anticipation, qui est aussi un conte initiatique.
Le titre que j’ai proposé aux éditeurs est "Utopies – Le choix de la conscience".
"Reconquête" était le titre qui décrivait le mieux l’effort du héros pour reconquérir ses propres qualités humaines dans un monde qui semble utopique, pourtant géré par une conscience artificielle. Un parti politique ayant choisi ce nom avant que mon livre ne soit édité, j’avais décidé de changer pour "Utopies" que j’aimais pourtant moins.

J’ai commencé mon manuscrit en 2017 et l’ai terminé en 2022.
Puis notre actualité s’est mise à beaucoup ressembler aux événements que j’avais écrits trois ans auparavant.
J’ai donc dû réécrire les parties concernées pour rendre l’histoire de ce monde futuriste moins précise. Après tout, l’histoire des peuples ne retient que ce qui leur semble essentiel à un moment donné. C’est aussi ce qui apparaît dans mon roman où l’histoire est contée différemment selon les terriens ou les rebelles qui avaient quitté la planète plusieurs décennies auparavant… Sans que la vérité appartienne forcément aux uns ou aux autres.

"Reconquête" est le titre qui décrivait le mieux l’effort du héros pour reconquérir ses propres qualités humaines dans un monde qui semble utopique, pourtant géré par une conscience artificielle. Aussi, devant le manque d’intérêt des éditeurs, j’ai décidé de reprendre ce titre et probablement de m’auto-éditer.

L’histoire

L’histoire commence vers les années 2200 de notre ère. Les catastrophes mondiales du XXIème siècle ont redessiné les frontières et tué les 9/10e de la population. L’humanité restante a retrouvé une vie agréable totalement dépendante de l’Artmind, une conscience artificielle omniprésente qui subvient à ses besoins organisationnels et culturels. La Terre redevient fertile. Le système solaire commence à être exploité et des colonies se sont installées sur Mars.

Nous suivons Kendal, le héros de cette histoire, depuis son enfance jusqu’à son accomplissement d’adulte. Il refuse de plus en plus les facilités apportées par l’Artmind qu’il considère comme favorisant le déclin de l’intelligence et des capacités humaines. Engagé malgré lui dans l’armée, il va découvrir au cours de plusieurs missions d’autres vérités que le récit fait à la population.
Certains peuples conservant leurs cultures d’origine vivent cachés sur Terre, une autre partie plus avancée techniquement ayant réussi à partir vers une autre planète pour y construire une autre société.

À travers des épreuves et des rencontres, Kendal va suivre un parcours initiatique et développer ses qualités humaines, notamment sa propre spiritualité, qualité qui le distingue de l’Artmind et de ses contemporains.

Des aspects de "hard SF" sont développés ainsi que d’autres, concernant la spiritualité au sens large, et la description de différents types de consciences, autant artificielles qu’humaines, voire planétaires.
C’est autant un roman d’anticipation qu’un conte initiatique. Optimiste, mêlant action et réflexion, où deux conceptions de l’utopie s’opposent, et où une troisième voie émerge grâce au parcours du héros.

Résumé

Mon manuscrit représente un livre qui devrait faire environ 700 pages imprimées. C’est donc un gros livre.
Voici un petit résumé, style 4e de couverture :

Années 2200.
Après les guerres. L'humanité a retrouvé une vie agréable, régentée par l'Artmind, une conscience artificielle omniprésente.
Depuis son enfance, Kendal, décide de développer ses propres qualités humaines.
Adulte, il découvre d'autres vérités que le récit officiel, d'autres peuples, anciens et cachés, ou rebelles en exil loin de la Terre.
Son parcours l'amènera-t-il à combattre l'IA sensée assurer le bonheur de l'humanité ?

Publication

Ce livre a été relu, corrigé et modifié, re-relu, re-modifié, recorrigé, encore relu, encore corrigé. Puis je l’ai donné à lire à plusieurs lecteurs. Des amis bien sûr, et aussi personnes qui ont l’habitude de la littérature de SF, et d’autres pas du tout, certains qui ne sont pas de grands lecteurs, d’autres qui ont travaillé dans la librairie.
Tous ont trouvé le manuscrit très bien, l’histoire passionnante, les personnages attachants. La plupart étaient enthousiastes.

Pourtant je l’ai présenté à une quinzaine d’éditeurs et je n’ai eu aucune réponse positive (lorsque j’ai eu des réponses). Certains gros éditeurs qui demandent un manuscrit papier, ne l’ont pas retenu, et je me suis aperçu après avoir récupéré mes manuscrits qu’ils n’avait même pas été consulté ! L’un deux en a quand même lu une dizaine de pages… Pas plus.
Écrire et corriger un tel livre représente un gros travail de plusieurs années. L’impression du manuscrit, les frais d’envoi et de rapatriement représentent aussi un coût, et je trouve très irrespectueux de ne pas faire l’effort de lire un manuscrit, quitte à le refuser.
Les excuses avancées couramments sont :

  • le nombre important de manuscrits à lire… Mais cet argument n’est valable que s’ils sont effectivement lus.
  • l’imperfection de l’orthographe ou de la grammaire, mais mon manuscrit a été particulièrement soigné à ce niveau.
  • la non-correspondance à la ligne éditoriale, point sur lequel j’ai été attentif et effectué un préselection des maisons en fonction de leurs collections.

Aucun de ces arguments ne me concernent donc. Le refus ne pourrait alors être motivé que par le jugement de mon roman lui-même. Après tout, il pourrait être ininterressant ou mauvais. Mais pour le juger ainsi il faudrait encore l’avoir lu.

De plus, pour ceux qui disent pouvoir juger sur une dizaine de pages, ils ont sans doute raison s’il s’agit d’éliminer un manuscrit au français approximatif et bourré de fautes. Mais lorsque ce n’est pas le cas, les premières pages ne permettent pas de juger de l’ensemble. Combien de grands classiques se verraient écartés par cette méthode !

Si une grosse maison d’édition n’a plus les moyens de recevoir de nouveaux manuscrits, alors qu’ils ferment simplement les soumissions pour un temps.

Quant aux manuscrits électroniques, que j’ai particulièrement soignés dans leur forme au format pdf ou ePub, rien ne me permet, hélas, de savoir s’ils ont été effectivement lus.

Enfin, un seul petit éditeur local m’a refusé ce manuscrit avec un retour particulièrement décourageant, sans aucun conseil constructif, mais quelques phrases négatives assez éloignées des retours de mes lecteurs. Mais au moins, c’est une réponse claire de quelqu’un qui dit avoir lu le livre, ce dont je le remercie.

Donc cette tentative d’édition est assez décourageante. Cela a mis un coup d’arrêt à toute ma production littéraire, qu’elle soit sous forme des petits textes publiés sur ce site, ou même d’articles sur mon site de massage. Peut-être continuerai-je d’essayer de contacter d’autres éditeurs. Le cas échéant, je m’auto-éditerai… un jour peut-être.

Seuls mes amis me poussent actuellement à continuer l’aventure. Ils sont persuadés que c’est un très bon livre offrant beaucoup de choses sur les plans humains et spirituels, voire scientifiques… Mais ce sont mes amis et ils ne sont peut-être pas objetifs.
Un grand merci à eux.

J’espère retrouver le courage de me lancer de nouveau dans l’écriture d’un livre. C’est un exercice très particulier, très différent de celui d’écrire des nouvelles ou des poèmes. C’est une belle aventure, mais qui reste vaine si le roman n’est pas partagé.

À bientôt.

Une réponse à “Mon premier livre”

  1. Avatar de Raphaël
    Raphaël

    :

    Hélas, c’est l’époque qui veut ça. Les éditeurs ne publient que du convenu pour être sûr de vendre. Les gros éditeurs ne lisent plus, ils publient sur recommandation ou lorsque l’auteur est quelqu’un de connu, un people ou un politique.

    Courage Pascal, et je veux bien lire ton manuscrit si tu veux me le transmettre. L’auto-édition est actuellement une bonne solution et pas forcément onéreuse si on ne passe pas par une maison à compte d’auteur (ce sont des voleurs, d’argent et d’espoir).
    Quant aux petites maisons, elles ne font pas toujours la différence entre de l’or et du bronze.

    On ne se connaît pas (encore) mais je suis arrivé sur ton site et ce que j’ai lu m’a beaucoup plu.

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